Narrateur : Il était une fois,
Spectateurs : On est ensemble (réponse traditionnelle pour signaler la solidarité d’une communauté)
Narrateur : Il était une fois,
Spectateur : On est ensemble.
Un pays lointain où on mangeait les escargots.
On est ensemble.
Alors une femme avait deux enfants ; un fils et une fille.
On est ensemble.
Le fils s’appelait Dzandile.
On est ensemble.
Alors il dit, « Ben, je vais à la forêt pour cueillir les des escargots ». Et les deux demandèrent la permission de leur mère pour aller cueillir les escargots.
On est ensemble.
Alors leur mère dit, « En cueillant les escargots, chaque personne ne devra prendra qu’un escargot. Ne cueillez pas beaucoup . »
On est ensemble.
Voilà. Les enfants dirent, « Bon, d’accord. » Alors les enfants partirent. Ils marchèrent dans la forêt et trouvèrent beaucoup d’escargots sous un arbre. Ils se dirent, « Cueillons les escargots ici. » Mais plus tard ils décidèrent, « Non, puisque maman a dit qu’il faut un escargot pour chaque personne, cueillons des grands escargots. »
Alors les enfants cueillirent les grands escargots . En rentrant chez eux, le fils vit un escargot géant.
On est ensemble.
Il le trouva irrésistible.
On est ensemble.
Sa sœur dit, « Maman a dit qu’il fallait prendre un escargot seulement .’
Mais il dit, «Non, nous ne pouvons pas laisser un tel escargot ici. »
Il alla prendre l’escargot, et il se trouva collé là.
On est ensemble.
Sa sœur essaya de le tirer.
On est ensemble.
Mais il resta collé.
On est ensemble.
Alors, il courut au village pour dire au peuple, « Dzandile est collé dans la forêt. Il a cueilli deux escargots. »
Sa mère arriva. Elle commença à chanter:
Dzandile Dzandile mon enfant
Roseau creux (en chichewa, ces mots, bango la matete, contribue au rythme de la chanson).
Dzandile Dzandile mon enfant
Roseau creux
Souviens-toi mon enfant
Roseau creux
Je t’avais dit
De ne cueillir qu’un escargot
Roseau creux
Si tu en prends deux, tu mourras
Roseau creux
Et il répondit,
Vraiment vraiment Maman
Roseau creux
Vraiment vraiment maman
Roseau creux
Vous m’avez dit
De ne cueillir qu’un escargot
Roseau creux
Si j’en prends deux, je mourrais
Roseau creux.
On essaya de le tirer mais on échoua. Plus tard ils se dirent, « Iih, les fauves peuvent le dévorer. » Ils battirent une maison pour lui, et lui apportèrent la nourriture.
Pour que la porte s’ouvre, on chanta cette chanson. Lui, il sut que, « Voilà, c’est mon peuple. »
La porte s’ouvrirait, et on lui donnerait la nourriture.
On resta comme ça. Alors, l’hyène, en voyant, se dit, « oh, il y a la viande là-bas. »
Alors, l’hyène vint:
(Avec une voix caverneuse) : Dzandile Dzandile mon enfant
(Les spectateurs imitant cette voix caverneuse): réseau creux
Roseau creux
Souviens-toi mon enfant
Roseau creux
Je t’avais dit
De ne cueillir qu’un escargot
Roseau creux
Si tu en prends deux, tu mourras
Roseau creux
Et Dzandile dit, « Ah, ce ne sont pas les membres de ma famille. »
Alors l’hyène se demanda ce qu’il allait faire.
Il y avait les fourmis soldats dans la forêt. Donc l’hyène décide de mettre ces fourmis sur sa langue ; pour que sa langue soit mordue par les fourmis. Moi, je ne comprends pas comment, mais après ça, sa langue devint légère et il chanta sans problème.
(Assumant une voix stridente).
Dzandile Dzandile mon enfant
Roseau creux
Souviens-toi mon enfant
Roseau creux
Je t’avais dit
De ne cueillir qu’un escargot
Roseau creux
Si tu en prends deux, tu mourras
Roseau creux
Et Dzandile se dit, « C’est ma mère. ».’
Il chanta en repose et la porte s’ouvra. Et l’hyène mangea l’enfant.
Quand son people arriva pour lui donner le repas, on trouva qu’il avait été mangé par l’hyène.
Leçon : L’obéissance est bonne. Elle vaut mieux qu’une offrande brûlée.